Le Saint Michel Mount est plus petit que le Mont Saint-Michel, moins spirituel, mais entouré d’eau presque à chaque marée. Les mêmes moines bénédictins qui ont construit le Mont français, ont implanté un prieuré sur ce roc de Cornouailles. Mais la vie religieuse y fit long feu, et Saint-Michel a été vendu à une famille d’origine normande, les St Aubin, arrivés en Angleterre avec Guillaume le Conquérant. Les descendants James et Mary St Aubin habitent toujours le château qui domine l’île et qui se visite.
Le Mont Saint-Michel anglais
Le « Mount » anglais ressemble davantage à un caillou posé à deux pas du rivage qu’à la pyramide granitique, imposante et élancée, qui impressionne le visiteur de la côte normande.
On y accède par un chemin en pierres blondes de 500m à partir du village de Marazion, quand le Mont français est distant d’au moins 4km du littoral. Et par bateau bien entendu quand la mer monte.
30 personnes vivent à Saint Michael’s Mount (contre 41 au Mont Saint-Michel). Mais la pression touristique n’est pas la même: 300 000 visiteurs annuels en Cornouailles contre 3 millions en Normandie. En revanche, la merveille anglaise bénéficie d’un joli port posé à ses pieds et de jardins subtropicaux faussement désordonnés, si typique du goût britannique. On peut les visiter.
La « Mount » n’est pas le seul Mont. Au Japon, Miyama, île sacrée, est aussi un haut lieu de pèlerinage et de tourisme. En Italie, le Mont Sant’Angelo consacre aussi l’apparition, de Saint Michel. En Irlande, Skellig Michael est une île où vécurent des ermites priant l’archange.
Ecrivez-nous …echangeons@voyagez-malin.net
[mappress mapid= »11″]